Nous devrions apprendre à « transporter notre propre poids », disent-ils. Ceci signifie de prendre la responsabilité de soi-même et ne pas envisager de devenir un fardeau que les autres transportent. Certaines personnes en ont plus lourd à porter puisqu’elles ont eu la malchance d’être issues de circonstances familiales difficiles, d’environnements nuisibles et n’ont eu que peu d’opportunités pour l’éducation ou la croissance personnelle. Parmi ces êtres, certains d’entre eux ayant vécu des situations plus que désavantageuses ont émergé, ont trouvé des façons de prospérer et de devenir heureux – nous disons que de tels individus font preuve de « résilience ». Ils ont découvert comment se délester du poids inutile de la vie, pour ne conserver que ce qui est essentiel et valable à leurs propres yeux.
Pourquoi sommes-nous si nombreux à sembler « courbés » par nos émotions et nos problèmes, comme si nous transportions « le poids du monde » sur nos épaules ? Pourquoi ne pas simplement constater la lourdeur de ce poids, et, après ce constat, se permettre de se sentir léger et libre ? Ce n’est pas strictement une question rhétorique, mais un problème philosophique et psychologique central. Chacun de nous devrait regarder profondément à l’intérieur de lui-même, observer son âme, son passé, son présent et imaginer le futur pour donner un sens à l’existence, pour se voir clairement et finalement dire : « Je comprends pourquoi je fais ça ». C’est ainsi qu’il sera possible de lâcher prise après. Pour nous comprendre nous-mêmes, nous dirigeons notre regard vers l’intérieur. Cependant, nous pouvons aussi apprendre à regarder de l’extérieur, se voir comme un autre pourrait le faire, comme un observateur. En ce sens, se contempler physiquement, voir son propre corps, sa propre posture, ses propres expressions faciales, ses propres mouvements. Regardez comment vous faites les choses, observez votre attitude. Pour donner un simple exemple très significatif, regardez comment vous mangez. Quelle est votre attitude à l’égard de la nourriture? Évaluez-vous la nourriture? La respectez-vous? Est-ce qui vous lui accordez l’attention qu’elle mérite? L’utilisez-vous de façon économique ou la gaspillez-vous ? La consommez-vous lentement dans un plaisir conscient ou agressivement et trop rapidement ? Regardez votre attitude à l’égard de la nourriture et de l’acte de manger comme étant le reflet de votre attitude à l’égard de vous-même, des autres et de la vie elle-même. Peut-être que c’est une idée très radicale, mais donnez-lui une chance… Lorsque nous portons un fardeau émotif trop lourd, il va ressortir de plusieurs façons qui semblent minimes mais ultimement, d’une manière très significative à travers le quotidien – en mangeant, en dormant, en bougeant, en respirant. Le dilemme humain primordial est de devenir conscient de soi-même et de trouver le sens philosophique de notre vie. Et ce n’est pas simplement un exercice intellectuel et académique, mais la clé de la santé et du bonheur ! Stephen Stotland, Ph.D. Comments are closed.
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December 2022
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