Considérons la question suivante : Les gens ont-ils le choix de peser le poids qu’ils désirent ?
Est-ce qu’un homme de 45 ans, mesurant 5 pieds 8 pouces et pesant 350 livres peut soudainement décider de perdre la moitié de son poids ? Oui, il peut prendre une décision et se fixer ses propres objectifs. Même si sa décision est basée sur un but possible à atteindre ou non, il reste deux questions très pertinentes en suspend. À la base, est-ce que cet homme d’âge moyen ayant atteint un niveau grave d’obésité peut parvenir à un poids normal avec une santé optimale et d’efficaces aptitudes ? De façon générale, est-ce le poids individuel associé au « contrôle de soi » ou est-ce la puissante force sous-jacente au contrôle qui fait la différence ? Pour répondre à ces questions, je vais faire une analogie. Le besoin de respirer est vital. Si nous sommes privés d’air pendant quelques secondes, nous allons commencer à manifester des symptômes de maladie. Personne ne pourrait suggérer que ne pas respirer est un choix. Cependant, même une fonction aussi automatique que la respiration peut être contrôlée à certains moments et probablement pourrions-nous en modifier la fréquence en persévérant. Nous pouvons ralentir notre respiration, pratiquer la respiration profonde, apprendre à plonger en profondeur en retenant notre souffle ou se lancer dans la respiration aérobique (quand nous courons, montons les escaliers, escaladons une montagne, levons des poids lourds, nageons). Nous pouvons aussi choisir ce que nous respirons (la fumée de cigarette, l’air pollué, l’air frais). Les manipulations volontaires de la respiration ont des effets à long terme très significatifs. À la lumière de ce qui précède, manger n’est pas un choix (nous avons besoin de nourriture pour vivre), même si les conséquences de la privation de nourriture peuvent se manifester plus lentement que celles associées au fait de ne pas respirer. En d’autres termes, si nous avons un certain contrôle sur notre respiration, nous avons certainement aussi un certain contrôle sur notre consommation de nourriture. Évidemment, nous pouvons choisir quand, où, quoi et comment manger. Le processus de régulation du poids se réfère à une variété de procédés déterminés par le poids individuel. Des facteurs génétiques affectent le métabolisme, les niveaux énergétiques, les aptitudes et les plaisirs sportifs, les préférences et les styles alimentaires. L’environnement est un puissant indicateur des comportements associés à la nutrition et aux activités. C’est dans ces contextes – les gènes et l’environnement – que l’individu s’engage dans l’autorégulation de son poids. Chaque personne peut choisir de devenir plus mince et en meilleure santé en développant des stratégies pour atteindre son but, mais les résultats, les intentions et ces mêmes stratégies sont indirectement déterminés par la génétique et l’environnement. Voilà où la capacité de faire des prises de conscience est importante. Un individu tel notre homme d’âge moyen cité précédemment peut devenir conscient de son corps, de son esprit et de l’environnement et commencer ainsi à utiliser sa conscience en tant que guide dans le processus de changement et de transformation profonde. De modestes choix peuvent graduellement modifier sa physiologie, sa programmation mentale et sa vie sociale, créant ainsi de nouvelles habitudes et un nouveau style de vie. Le vrai départ commencera par un réel choix de vouloir changer. La suite appartient à l’histoire ! Stephen Stotland, Ph.D. Comments are closed.
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December 2022
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